Les fleurs de Hans
Mon très, très cher Baudouin,
D’abord, laissons parler les fleurs :
C’est ce que tu as demandé.
J’aurais bien voulu ajouter beaucoup d’images de fleurs, mais j’ai peur alors que le courriel soit trop chargé et alors ne parte pas. C’est pourquoi je t’envoie tout un bouquet de fleurs. Et demain j’en enverrai encore d’autres fleurs, afin que tu comprennes … !
Tout est bien ! D’ailleurs, il en a toujours été ainsi.
Je n’aime pas dire:« Je te pardonne » ! Il n’y a rien à pardonner. Tu ne m’as pas fait de mal. Je te connais : Tu as toujours été mon meilleur ami, et ce n’est pas un petit oubli qui peut me faire douter de ça.
Et si ce « petit » oubli t’est arrivé, ce n’est pas étonnant, vu le travail immense que tu fais, cette grande responsabilité qui pèse sur toi, toute cette détresse humaine qui risque de t’écraser. C’est plutôt moi qui devrais te demander pardon pour mes négligences pour être près de toi en t’écrivant plus souvent.
C’est pour cela que je veux essayer cela : Ces prochains jours je veux t’envoyer chaque jour un petit courriel avec une photo de fleurs, accompagné de quelques nouvelles de ma part, au lieu de chaque trimestre une longue épître. Ainsi ce sera moins astreignant pour moi et pour toi ce sera une petite fleur d’amitié.
Donc, je me tiens pour aujourd’hui à cette petite fleur d’amitié. Qu’elle t’apporte un peu de joie et de paix.
Rafiki yako daima !
Hans
Veyras, le 30 juillet 08